La dispersion des couleurs suggère qu’il est difficile de prévoir quel pays sera plus performant d’une année à l’autre. L’ Autriche, par exemple, a affiché la meilleure performance des marchés développés en 2017, mais la plus faible l’année suivante. Les États-Unis se sont classé dans les cinq premiers pour ce qui concerne les rendements annualisés sur 20 ans mais n’ont terminé qu’une seule fois à la première place du classement des pays sur cette même période. Ne parlons pas de la Belgique avec ses 1,8% de rendement annualisé sur 20 ans. Parier sur le marché domestique est rarement un bon investissement à long terme.
2. L’investisseur a tout intérêt à comprendre qu’il n’a pas besoin de prédire quels pays dégageront les meilleurs rendements au cours du prochain trimestre, de l’année prochaine ou des cinq prochaines années. Un portefeuille diversifié à l’échelle mondiale permettra de capturer les meilleurs rendements là où ils apparaissent, la superformance d’un marché compensant les faibles rendements générés ailleurs. Pareilles performances gagneront aussi en cohérence sur le long terme.